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Astronomie

6 septembre 2008

La Monture est enfin opérationelle.

Monture destinée à l’astrophotographie.

 

introduction

 

Qu’est ce qu’une bonne image ?

Une bonne image, dans l’absolu, en dehors des considérations esthétique, sera une image dont la résolution a été maximisée, elle rendra au mieux compte de la réalité scientifique d’un objet astronomique.

Etant assez peu compétant, je passerai rapidement sur les notions de signal et de bruit, dont on retiendra surtout que l’important est d’obtenir un rapport signal sur bruit (rsb) le plus important possible.

Revenons sur la résolution, l’un des meilleur indice de la résolution d’une étoile est la FWHM, ou largeur à mi-hauteur qui caractérise l’étalement effectif du front d’onde venu de l’étoile sur notre rétine, ou ici, sur notre capteur, elle s’exprime en secondes d’arc ".

Notre but sera donc d’avoir une FWHM la plus faible possible !

 

fwhm

(sources : http://reductionism.net.seanic.net/ObservingTips/ObsgTips.html )

 

Les obstacles qui vont nous empêcher d’obtenir une bonne FWMH seront de différentes nature :

 

-Dans nos régions, on prendra en compte la turbulence atmosphérique générée par les reliefs alpins

-la turbulence locale dont l’origine est dûe au gradient thermique entre les matériaux chauffés par le soleil du jour et l’air frais descendant des montagnes la nuit, ce gradient sera plus important en été

-les défauts optiques d’alignement, de polissage, de déformations ou contraintes sur le miroir pour un télescope.

-etc, etc…

-et enfin le suivi de notre montre, point que je vais détailler dans cet article.

 

Pourquoi le suivi est-il important ?

La photographie astronomique ayant des cibles extrêmement peu lumineuse, nous seront amenés à intégrer le signal de notre capteur sur un maximum de temps pour augmenter au maximum ce signal, et à multiplier le nombre de pose pour obtenir le meilleur rsb possible.

Or, le mouvement apparent du ciel nous obligera à disposer d’un système de suivi permettant au capteur de toujours percevoir exactement la même portion de ciel sur les mêmes pixels.

On se devra donc d’avoir une monture de bonne qualité, si l’on veut pouvoir être en mesure de poser le plus longtemps possible sur une cible donnée.

Pour se donner une idée de l’importance de la qualité du suivi en astrophotographie, faisont une simple comparaison :

Les fortes turbulences atmosphérique n’engendrent pas de bougés supérieur à 2" ou 3" , alors qu’une monture subissant des flexions ou un tube long bougeant sous l’effet du vent peut provoquer des bougés supérieur à une à plusieurs dizaines de secondes d’arc !!!

 

On voit peut donc concevoir que la qualité d’une monture dans un setup astrophoto fait parti des incontournables.

Personnellement, j’ai considéré ce paramètre comme le plus important étant donné que j’ai construit ma propre monture avant de posséder mon premier réflexe numérique, et je ne possède toujours pas d’optique dédiée à l’astrophoto !!!

Matos

 

Après cette introduction, je vais décrire ma propre monture, dont je trouve qu’elle représente un rapport qualité prix assez acceptable.

 

LA MECANIQUE

 

Cette monture a été conçue selon le schéma bien classique décrit pas Pierre bourge, son axe horaire est constitué par une traverse d’essieu de 2cv en acier de 62mm de diamètre.

axe_Ad

Son axe de déclinaison est consitué par deux cylindres en bronze de 40 mm de diamètre enchassés dans un support en aluminium

rattrapage_dec

Le cadre principal est constitué de tubes en acier de section carré et la fourche est réalisé en ctp de 19mm d’épaisseur.

 

 

Passons à l’entrainement :

L’entrainement des axes de déclinaison de d’ascension droite est constitué par une tige fileté tirant un écrou, le tout entrainé par un moteur par l’intermédiaire d’une liaison poulie/courroie.

graisse

(sur la photo on peut voir un tube de graisse au lithium que j'étale avec un pinceau pour entretenir le filetage)

A propos du cœur de la monture : son entrainement par secteur lisse :

il est constitué d’un écrou en bronze et d’une tige fileté de 360mm de longueur, possédant un filet de 2mm, pour un diamètre de 5cm.

On peut noter que la durée maximale de suivi sans remise à zero de l’écrou tracteur sera de 360/2=180minutes soit 3heures.

Le secteur lisse est équivalent à une roue dentée virtuelle de 457mm de rayon est relié à l’écrou par un ruban en acier.

entraint

Principe de fonctionnement de l'entrainement par secteur lisse (image tirée de http://serge.bertorello.free.fr/mecano/entraint.html )


Le fait d’utiliser un système d’un si grand diamètre (imaginez une roue dentée de 90cm !!!) va nous permettre de minimiser l’erreur périodique de notre vis sans fin.

On peut calculer la réduction inhérente à ce système :

la circonférence de la roue virtuelle est de 2*π*457=2871mm et la circonférence divisé par le filet de la vis donne 2871/2=1435, or ce nombre représente à une faible erreur près le nombre de minutes dans une journée.


Pour suivre le mouvement de rotation apparent du ciel on devra dont imprimer à notre tige filetée une rotation d’exactement un tour par minute.

Cette rotation sera assurée par un moteur, deux poulies et une courroie.

L’ensemble poulie courroie assure une réduction de ¼.

 

Notons que si la mise en station était parfaite, le moteur de rattrapage en déclinaison serait absolument inutile, en pratique il va servir, mais son importance ne sera pas capitale comme l’entrainement horaire.

Je suis d'ailleur à la recherche d'un adhérent (anti-patinage) pour augmenter la friction entre la courroie et les poulies.

 

Axe_Dec_bien

 

Vous pourrez trouver nombre d’informations relatives à cette réalisation sur le site de Serge Bertorello

(http://serge.bertorello.free.fr/mecano/entraint.html)


 

L’ELECTRONIQUE

 

Le pilotage des moteur.

 

Les moteurs sont de type pas à pas 400 pas, assurant une bonne fiabilité et qui ne nécessiteront pas un asservissement complexe comportant des encodeurs.

Ce type de moteur nous permettra d’accéder à de très faibles vitesses, en basculant sur l’électronique le problème des erreurs périodiques dues aux engrenages de réduction tout en permettant de garder un couple acceptable.

Les moteurs que je possède ont été achetés d’occasion, ce sont des nanotec, 400 pas, 4v ; 1.2 ampère ; 3.3 ohm par phase.

Le courant de 1.2 ampère (puissance : 5W) fait que les moteurs ont tendance à chauffer en fonctionnement, mais cet échauffement reste acceptable et n’entraine pas de dilatation du reste de la mécanique.

J’utilise actuellement une alimentation stabilisée pour générer assez de courant pour alimenter ma carte de pilotage, ce qui n’est pas superflu au vu de la consomation dépassant allègrement les 2.5 ampères.

ventil

Ici, le dos du boitier avec son ventilateur de refroidissement (initialment installé pour éviter que les résistances de puissance grillent le reste du circuit).

Revenons aux moteurs, la technologie de fonctionnement des moteurs pas à pas consiste à alimenter en courant 4 bobines successivement pour faire pivoter un aimant (le rotor) jusqu’à ce qu’il soit aligné avec le champ généré par l’induction des bobine.

Le rotor va donc prendre des positions fixes, ces positions sont appelées PAS, dans mon cas, le rotor comportant un grand nombre « d’aimants » j’ai accès à 400 positions fixes par tour.

 

Dans mon cas, le passage d’un pas à l’autre doit se faire (400*4)/60 = 26.66 fois par seconde, s’il était fait de manière brusque, cela engendrerait un bougé de 15/26.66=0.565 »

Cette valeur est largement acceptable, mais j’ai tout de même décidé d’utiliser le système picastro, qui se distingue par sa gestion logicielle (électronique embarqué avec microcontroleur pic 18F452) de la génération de 16 micro-pas par PWM (ou modulation de largeur d’impulsion) avec possibilité de linéariser chacun de ces micropas.

 

Qu’est ce qu’un micropas ?

L’utilisation de micropas permet de créer des phases de déplacement intermédiaire entre chaque pas.

Au lieu d’alimenter chaque bobine une par une valeur maximale unique, on va l’alimenter par paliers ascendants successifs pendant que la bobine précédent est alimenté par paliers descendants, si le nombre de ces palier est réglé à 16, on aura des changement de pas 16fois plus doux !!!

Les pwm


La carte logique du système picastro permet de générer des pwm avec lesquels ont va moduler l’envoie de ces paliers. Au lieu d’envoyer un signal de 0 ou 5 volts, par exemple on va envoyer un signal de 0volt pendant 0.3microseconde et un signal de 5 volts pendant 0.7microseconde, lorsque ce signal, amplifié, entrera dans les bobines, il sera intégré et on obtiendra un signal de commande en échelons successifs « adouci ».

D’un point de vue informatique la géneration de pwm est gérée par interruption dans le microcontroleur, chaque interrruption donnant naissance à un état haut ou un état bas, à une fréquence avoisinant le kHz.

PWM_fixesPWM_variation

A gauche on voit que la gestion du rapport période état/période état bas nous permet de gérer une tension moyenne. A droite on voit comment le fait de faire varier ce rapport nous permet d'obtenir un signal quasi sinusoïdal.

 

 

Pour moi, le système picastro était un moyen simple et à la fois peu onéreux d’obtenir un système de pilotage de moteur pas à pas gérant les protocoles (lx200) le goto et l’autoguidage des principaux logiciel astronomiques.

La communication se fait par protocole RS232, passant par un port série (j’utilise un convertisseur usb-série) la carte logique comportant un max232 (composant convertissant les signaux normes rs232 en signaux de communication utilisable par le pic et inversement).

Le pic ayant des port Rx et Tx pour la communication, on va pouvoir envoyer des ordre via un pc pour l’asservissement, le go to et surtout l’autoguidage !

D’autres ports seront utilisé pour la communication avec la raquette de commande, les leds indiquant l’état du système, le moteurs de mise au point, l’entrée pec, etc etc….


_lec

On peut observer l'alimentation stabilisée en bas, et au dessus le boitier du picastro, avec le connecteur raquette, le connecteur série/pc, les leds de fonctionnements, et l'entrée 12V.

 

Les systèmes amateurs répondant à ce cahier des charges restent relativement peu nombreux.

Mettant déjà en parallèle les notions de pilotage de moteur par pwm, pont H, et écriture de programme en c pour pic dans le millieu de la robotique, j’ai donc décidé de fabriquer le système picastro.

Raquette

La raquette de commande.

 

L’électronique et la mécanique finie, j’ai pu me mettre en phase de test, et plus particulièrement j’ai pu réaliser une mesure d’erreur périodique grâce au logiciel PEAS.

 

Pour ce test, la monture a été mise en station avec la méthode de bigourdan, pour facilier cette mise en station, j’ai tracé la ligne pôle celeste nord/sud de jour en relevant sur le sol l’ombre d’un fil à plomb à l’heure exacte du passage au méridien du soleil.

Soleil_mes

 

Ne disposant pas encore d’une optique spécifique à utiliser sur cette monture, j’y ai placé mon etx 125 avec sa propre monture azimutale, ne pouvant extraire le tube seul (il fallait pour cela des clés 6pans au format américain !!!) .

etxex

 

L’ensemble peut paraître assez exotique ! Un défaut de stabilité va être induit par ce système, il faudra donc prendre en compte ce dernier dans les mesures (en particulier les vibrations à forte fréquence et faible amplitude seront amplifiées)

 

Et donc, après avoir placé ma webcam sur le télescope à 1900mm de focale, le résulat tombe :

 

epp

 

Une erreur allant de 5 à 8 secondes d’arc, avec une fft trahissant bien le fait que la période principale du defaut est de 1 minute.

 

L’origine de ce defaut ne m’a pas été difficile à cerner : en effet lors du montage de l’accouplement tige fileté/poulie j’avait remarqué que le trou foré à l’intérieur de la tige fileté permettant d’y introduire un axe pour fixer la poulie n’était pas exactement parallèle à l’axe de la tige.

 

tordu


On peut apercevoir sur l'agrandissement un grossier défaut de coaxialité de la pièce en laiton



Ce qui allait immanquablement générer une différence de vitesse, la poulie s’éloignant de la courroie de manière irrégulière.

 

Je pensais que cette erreur allait être « aplanie » par l’élasticité de la courroie mais je m’aperçoit que je vais devoir rectifier une pièce pour minimiser l’erreur de période 1 minute.

 

Cela dit le constat est plutôt positif, la comparaison avec une monture du commerce est parlante:

 

taka

 

Monture Em200 de Takahashi, cette monture de très bonne qualité présente une erreur périodique de valeur à peu près semblable, cependant cette erreur est bien plus régulière, et a une période beaucoup plus élevée que sur ma monture (450 secondes au lieu de 60), ce qui lui permettra d’utiliser un pec plus facilement et de poser pendant plusieurs dizaines de secondes sans avoir de bougé visible.

Le tout dans une mécanique à toute épreuve, et bien plus transportable (il vous en coutera tout de même jusqu’à 6500euros).

Photo tirées du site http://demeautis.christophe.free.fr/ep/em200.htm que je vous invite à visiter pour plus d’info.

 

On peut aussi tenter une comparaison bien moins flatteuse, celle d’une monture à secteur lisse de construction personelle ayant une ep inférieure à 2".

secteur

(http://demeautis.christophe.free.fr/ep/lisse.htm)

Cela dit, quelques modifications sur la pièce incriminée devraient permettre de me rapprocher de cette courbe.

 

De plus j’ai réalisé un test d’autoguidage grâce au logiciel guidemaster qui s’est avéré très efficace, le suivi devrait donc être compatible avec l’astrophotographie au foyer d’instrument jusqu’à 2000mm de focale.

Il reste à évaluer avec précision les problèmes de flexions et/ou de vibrations, ces derniers m’ayant parut très minime avec la webcam à l’écran.

Le nouvel occupant rangé dans sa cabane :)

Le_tout_rang_

 

 

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4 juillet 2008

Obs, sweet obs.

Voilà un petit article pour ceux qui aimeraient sauter le pas: avoir son propre observatoire.

Dans mon cas le terme d'observatoire est un peu pompeux, il se résume à une plateforme d'observation et à une cabane pour entreposer le matériel.

Encore_pas

Mais pourtant, de la cabane au fond du jardin à la coupole de 5 mètres, l'observatoire amateur a son rôle à jouer et je vais éssayer de résumer en quelques lignes les principales choses à savoir avant de se lancer.

1: L'étude des besoins: c'est elle qui va définir le cout et les autres contrainte.La construction d'un abris de jardin pour entreposer le matériel sera autrement moins onéreuse que la pose     d'une coupole destinée à un gros télescope, néanmoins des solution intermédiaires existent. Le principal intérêt de l'observatoire est d'installer son matériel de manière à optimiser son utilisation et surtout son rendement, à savoir le nombre d'utilisation dans l'année. Le Principal objectif sera donc d'avoir un instrument déjà installé sur sa monture de préférence sur une solide colonne en béton, mis en station et près à opérer en moins d'une quinzaine de minute.

Perroud
(Image http://astro.perroud-net.fr )   

Pour celà on pourrai donc opter pour 3 solutions principales:

-la coupole: son cout est encore extrêmement élevé (plusieurs milliers d'euros), elle nécessite un pilotage par ordinateur de préférence, ce qui peut compliquer son utilisation son transport et sa pose reste une opération, sa construction par des amateur reste assez peu commune (cependant un grand nombres de réalisations amateurs peuvent donner de très bonnes idées pour peur que l'on soit un bon bricoleur, la principale difficultée résidant dans la construction et le pilotage du dome rotatif). Sa couleur blanche, si elle évite l'accumulation d'énergie calorifique pendant la journée détonne souvent dans notre paysage rurale, elle peut générer une forte turbulence locale en effet une coupole pas assez ouvert occasionne des échanges d'air dommeageable à l'obtention d'une bonne fwhm et argument supplémentaire: elle attire bien souvent l'intérêt des curieux, plus ou moins bien intentionnés.
Enfin, sa taille et sa couleur la rende piètre candidate à l'obtention d'un permi de contruire, surtout si l'observatoire est en hauteur.

test

-le toit roulant: beaucoup moins onéreux, il peut être facilement réalisé par un bon bricoleur ayant du temps devant lui, l'obtention du permi de construire reste aisée.

observatoiree

Malheureusement, l'été la température dans ce genre d'installation monte énormément dans la journée, et la mise en température d'un instrument peut être ralentie à moins de peindre en blanc l'abris. Malheureusement, les horizons sont souvent inaccessibles pour ce genre d'installations moins en hauteur que les coupoles.

observatory1


-la cabane roulante: le télescope est toujours à post fixe mais cette fois ci c'est l'ensemble de la cabane qui se déplace, cela permet de rendre les horizons plus accessibles, en ayant un télescope moins haut (pratique pour les observations visuelles) mais cette fois ci le matériel et l'installation de l'observateur seront moins commodes, la cabane devra être plus petite et plus rigide. Avantage: si la cabane est de petite taille le permi de construire ne sera pas indispensable.

-l'abris de jardin avec télescope sur rail: le télescope ne sera pas sur une solide colonne, sa stabilité sera donc moindre, à moins de bien concevoir son système mobile, la plupart du temps des rails pour garage avec un système de butée peuvent être bien éfficcace, la encore on bénéficie de l'accessibilité du télescope, utile pour les newtons ou le foyer peut parfois être peu commode à atteindre

Notons que dans tous les cas le coulage d'une dalle en béton sera tout indiqué... le choix devra donc être bien réfléchi..

2: Le choix des matériaux

Pour les abris éviter si possible le métal qui a tendance à être un piètre isolant, chauffant beaucoup l'été, il peut ralentir la mise en station de votre instrument.

Du reste n'importe quel bois de construction classique devrai faire l'affaire, le contreplaqué recouvert de résine/fibre de verre ou mieux, le "polyester" moulé sera utilisé pour les coupole. Les parpaings et autre briques rendront votre construction plus durable, mais attention encore une fois à l'obtention du permis de contruire...

L'objectif principal sera d'avoir un minimum d'échange thermique avec l'envirronement uen fois la nuit venu, et un minimum de turbulence locale, cela pourra passer par la construction d'un étage, l'utilisation d'une structure extrêmement aérée, ou encore la peinture blanche (même sur le béton au sol!)

3: La localisation: Aucun piège ici, biensur il faudra veiller à avoir un maximum de champ de vision disponible (à long terme, se méfier des arbres en croissance !), privilégier l'horizon sud si vous devez faire un choix (présence de l'écliptique et des planètes à nos lattitudes) de ne pas avoir d'éclairage direct intempestif,       de pouvoir ammener l'électricité, des cables éthernet pour faire du remote et de se situer à un endroit ou vous aurez le moins de chance d'avoir de la turbulence: en montagne, il est rare de pouvoir installer son       observatoire en haut d'un sommet (conditions préférentielles) mais un observatoire à un étage sur une pente ou encore l'extrémité d'une "terrasse" brisant une pente laissera les écoulement d'air nocturne "couler" tranquillement sans faie obstacle et générer des turbulences. On pourra encore noter que la présence de rocher à proximité est a éviter tant que possible (échanges thermiques...) la présence d'un point d'eau peut être positive du fait que cette dernière peut stabiliser les variations calorifiques de nuit, mais gare à la condensation/brouillard qui pourraient être extrêmement dommageable.
Il est intéressant de faire des test avec un anémomètre à différent endroits de nuit avant de prendre sa décision.


4:La construction:

De très nombreux conseils sont disponibles sur le net de la réalisation d'un pied à colonne en béton, jusqu'à la construction d'une coupole.

A noter que pour les amateur situé en région urbaine ou désirant installer leur observatoire dans une région éloignée, des plus en plus de solutions de remote sont proposées à l'amateur, c'est à dire des solutions permettant le controle à distance de tout un observatoire à distance via internet.

Ce controle passe par des notions de gestion de reseau, d'automatisation de tache et surtout d'asservissement de tous les élément de l'observatoire.

observatory0600a

La construction d'un observatoire peut apporter de très nombreux avantage, en premier lieux le nombre d'heures d'observations qui peut être fortement augmenté, à priori il est plus facile d'attendre que les nuages passent et de se rendre dans le jardin une fois le beau temps revenu que de courrir le risque de se faire surprendre par la pluie avec le matériel à rentrer en urgence.

Les puristes rétorqueront, qu'en général, le site d'observation le plus pratique est rarement le meilleur, en effet à moins d'avoir construit votre maison en haut d'un col inaccessible vous aurez moins de possibilitée qu'en prenant votre voiture, cependant, éviter la perte de temps et les contraintes restrictives liées au transport d'une grande quantité de matériel, couteux, volumineux et lourd reste la principale motivation pour la construction d'un observatoire.

Img_0895

Dans cette optique, il se cré dans le monde de plus en plus de "parc" ou ferme à télescope, des installations prévues pour abriter de nombreux observatoires en remote, en location à des particuliers et le plus souvent dans des sites de bonne qualité.
Un exemple en Espagne: http://www.anysllum.com/AGER/Inici.html

4 juillet 2008

A propos du scripting pour iris

Le scripting pour iris

Iris, le freeware de Christian Buil est un des logiciels de traitement les plus utilisé en astronomie, il permet l'aquisition, le prétraitement et le traitement
d'images webcam, apn et ccd, ses fonctionnalités vont même jusqu'au traitement d'image à caractère scientifique.
Ce logiciel a la partiularité de proposer une interface graphique très sobre, mais aussi un interpréteur de commande, et c'est lui qui fait la puissance d'iris.

screenonglet

En effet, après avoir lu de nombreux tutoriaux, et avoir pratiqué un peu je me suis aperçut que les commandes accessibles depuis l'interface sont les plus utilisées
mais ne représentent qu'une petite partie de l'éventail des possibilitées d'iris, de très nombreuses foncitonnalités étant accessibles uniquement à partir des commandes, la liste des commande est accessible à l'adresse http://www.astrosurf.com/buil/iris/tutorial17/doc30_fr.htm

screenshot

Une fois que la maitrise de ces commandes commence à venir, on s'aperçoit qu'il devient indispensable de scripter  ces commande pour gagner du temps.
Un script et un fichier texte en .pgm que l'on cré par defaut dans le répertoire C:\\ et qui contient une liste de commande préalablement écrite.
Ce script sera utilisé en lancant depuis iris la commande >run script  ou script est le nom de votre script.
Toutes les informations sur le scripting sous iris sont expliquées ici

Bien que la plupart des chaîne des traitement et prétraitement soient déjà écrites, ou que des commande existent pour prendre en charge
une série d'image, on peut remarquer que l'écriture de script destinés à traiter de manière répétitive une série d'image peut s'avérer longue et fastidieuse.
En particulier dans l'exemple qui va suivre, ou je veut traiter une série d'image de manière à réaliser une animation avec virtualdub.
J'ai donc écrit une toute petite application en c console: un générateur de script pour iris.

Pour ceux qui ont déjà un ide voici un exemple de code à utiliser pour écrire ce fichier scriptiris.pgm

#include <stdio.h>    //include nécessaire à l'usage du language c
#include <stdlib.h>

int main()
{

unsigned long iii=1;            // déclaration de la variable d'itération
FILE* fichier = NULL;         // et du pointeur sur notre fichier


fichier = fopen("C:\\scriptiris.pgm", "w+"); \
    if (fichier == NULL) \
        {printf("Impossible d'ouvrir le fichier scriptiris.txt");}

                                    // ici on créé notre fichier scriptiris.pgm

fprintf(fichier,"th_cut readyy readyyy 360 0 100 \n");   

                                    //réglage des seuil ( de 0 à 360) pour les 100 images

while (iii < 101)
{
    fprintf(fichier,"load ready%ld  \n",iii);      //chargement de la iiième image ready
    fprintf(fichier,"setsubsky 5 2  \n");         // régle les coeff de retrait de gradient
    fprintf(fichier,"subgradient mask  \n");     //retrait du gradient avec  masque
    fprintf(fichier,"sblur 3 5  \n");                 // flou coloré sur les étoiles
    fprintf(fichier,"scale 1 0.25 0.25  \n");     // réduction d'un facteur 4 des images
    fprintf(fichier,"save readyy%ld  \n",iii);     // sauvegarde des images
    iii++ ;
}


fclose(fichier);
    return 0;
                            //fermeture du fichier et fin

}

Icone
Comme on peut le voir, l'application a généré un fichier.pgm de 11ko contenant l'ensemble de nos commandes.

screenpgm

Bien sur il est possible décrire des scripts bien plus complexes, comprenant des directives de poses et des commentaire etc etc ...
Vous trouverez de bonnes astuces ainsi que le logiciel scriptis sur cette page  http://www.astrolabo.com/?p=1599

4 juillet 2008

Filé d'étoile

Filé d'étoile du 21/06/08  à 23h10

Affiche

Version full toujours en jpg: Fil_ (cliquer pour télécharger)

Le cliché est la somme de 100 poses unitaire de 45 secondes (soit une heure et quart de pose totale) prise avec un EOS 350D baaderisé à F/5 800 iso
avec un objectif à 30mm de focale.

18 dark et 25 flats ont été réalisé pour le prétraitement, sous iris avec lequel j'ai pu réaliser ce filé grâce à la commande add_max2.

Le filé d'étoile est un grand classique de l'astrophotographie, et un terrain d'entrainement parfait pour les débutants comme moi.

Les poses ont été réalisées grâce à l'interface RS232 home made dont on peut trouver les schéma un peu partout sur le net,
ShutterConnect

et grâce au logiciel de pilotage d'apn shutter de Denis Joye (commande possible aussi sous iris).

Img_4558

http://djoye.chez-alice.fr/


La technique est très simple, j'ai d'abord réalisé mon cadrage de jour, puis attendu la nuit pour la mise au point (j'ai d'ailleur utilisé pour cela un petit utilitaire bien pratique: apnfocus de Jean-Phillipe Cazar disponible à l'adresse www.astrosurf.com/apnfocus)

Astro023

Ensuite j'ai éssayé plusieurs valeurs de temps de pose compatible avec une monté de fond de ciel acceptable, ce qui n'a pas été facile étant donné que c'était le jour le plus long de l'année et que la quasi pleine lune se levait un peu avant minuit, paramètre à prendre en compte avant toute observation :)
exemples de poses unitaires:
Image_0269

exempleunitaire

Bref avec le logiciel de pilotage de longue pose via rs232 le travail était aisé, j'ai même put utiliser le mode relevage de miroir ou miroir lockup accessible sur les reflexes pour éviter les bougés dus aux vibrations de l'obturateur.

J'ai réalisé les flat en tendant une feuille blanche A3 en face de l'appareil photo et en utilisant le flash.
Pour cette méthode il faut utiliser une astuce: en effet l'éclairage de la feuille est plus faible sur la partie inférieur,la distance nécessaire à voir seulement la feuille n'est pas suffisante pour avoir un éclairage uniforme, en général l'objectif empêche la lumière de parvenir sur le bas de la feuille.
En supposant que les aberrations optiques en bord de champ responsables de la réduction du flux lumineux sont symétriques par rapport au centre de l'objectif, ce qui semble être grosso modo le cas, on va prendre un grand nombre de flat et opérer une rotation de 180° sur 50% des images avant d'utiliser un compositage arithmétique de manière à obtenir un flat acceptable.

Le résultat me parait assez sympatique au vu de l'effort fourni, le principale écueil de ce genre de photographie étant que le nombre de point chaud aléatoire/rayon cosmique/effet de bruit thermique est mal controlé par la commande add_max.
En effet cette commande, s'écrivant
" add_max2 image nombre "
va associer pour chaque pixel de la première image "image" la valeure maximale de ce pixel sur les "nombre" (nombre d'images) images.
Et cette technique est la plus répandue pour effectuer le rendu filé d'étoile.

fil_

(Cliquer pour agrandir)

Cette image est la première version, le gradient du à la lune et à la pollution lumineuse dans le bas de l'image a été retiré avec iris.

Photoshop m'a permis de considérables améliorations:

-J'ai opéré une rotation (ctrl+t) par rapport au pole céleste pour obtenir un filé d'étoile sans interruption jusqu'aux extrémités, et un masque appliqué sur chaque calque "rotaté m'a permis de garder la montagne nette.

-Un calque par éclaircissement+masque et un réglage de luminosité m'a permis de faire mieux apparaitre la montagne

-le pinceau de duplication (alt+click) sur chaque couche couleur m'a permis d'éliminer les très nombreux pixels chauds de l'image.


Une photo de l'Arcluse, dans le massif des Bauges.

Arcluse

Encore un petit logiciel utile: starmax (http://www.astrolabo.com/?p=685)
dévellopé par Gilbert GRILLOT permet la réalisation facile et rapide de filés d'étoile.

Wireshark Cookie Dump:

17 avril 2008

Quelques photos en ces temps de misère météorologique.

.Rien de bien constructifs, mais les premières photos de la "grosse" monture en peinture.
Img_4520
La monture et le télescope, le tout rangé dans la cabane, sa prend de la place !!!
Et dire qu'il y en a encore une autre dans le garage ...
Img_4523

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4 mars 2008

Monture, le retour.

Dans le but d'acheter une vis sans fin de bonne qualité pour motoriser ma première monture, je suis allé chercher le matériel chez le vendeur que j'avais contacté sur internet, et me voilà devant une monture de très bonne qualité, avec la plupart des pièces usinées aux petits oignons, et un sentiment d'envie grandissant !

mount1

mount2

mount3

Me voilà donc de retour avec une monture quasi complète, en effet, la vis sans fin n'a pas de support, elle nécessite un montage sur le cadre de la monture, et tout le système de motorisation est à faire, qu'à cela ne tienne, le pari est lancé, et je commence à voir le bout du tunnel !!!

vsf

test2

Toutes les photos de la motorisation Picastro, seront dispo dès que j'aurai réglé quelques problèmes électroniques (gniark), je suis encore dans la soudure, et le montage du boitier, mais tout cela est prometteur.

Circuits

(images:astrocoolpix)

Le système Picastro permet le pilotage via une raquette, l'autoguidage, le goto, la mise au point, que du bonheur, plus d'informations à propos de ce système sur http://www.astrimage.org/

4 mars 2008

Canon EOS 350d Défiltré

Voilà, il est enfin arrivé, le reflexe Canon EOS 350D défiltré si attendu !
Il a été défiltré par le magasins Galileo de Bordeau par thomas Salomon.

ClipSystem_01_

Le retrait du filtre comme prévu a engendré une dominante rougeâtre sur toutes les images, mais il a suffit de réaliser une balance des blancs personnalisé en prennant en photo une feuille blanche pour éviter ce problème.

Toute la manip est expliqué ici: http://tdemange.club.fr/boitier_baader.htm

Les performances en astro devraient être au rendez-vous, une sensibilité accru sur la raie H-alpha du spectre, (émission principale des nébuleuses) c'est la corrections d'une erreur qui était souvent reprochée aux reflexes, par rapports au caméra ccd...

MODIF_EOS_02__small

Un test extrêmement intéressant sur les reflexes canon réalisé par Christian Buil, le concepteur d'iris:
http://astrosurf.com/buil/baader/eval_fr.htm

Enfin, une page très utile pour le pilotage d'appareil réflexe par ordinateur:
http://djoye.chez-alice.fr/shutter.html
je compte réaliser cette interface sous peu, par ailleur si l'auteur de cette page passe par ici ou toute personne ayant réalisé ce genre d'interface, je serai preneur de fichiers source de vos logiciels ou de tout autre conseil pour pouvoir les étudier de près (et en refaire à ma propre sauce :) )

Voilà voilà, j'ai déjà bricolé un support pour installer le reflexe sur la monture, mais pas de photo dispo encore, à la prochaine session astrophoto je promet de réparer l'erreur.

En contrepartie, voici deux des premières photos de jour que j'ai prises:

Ciel_by_Dolguldur

Campagne__by_Dolguldur

Autres photos sur sur http://dolguldur.deviantart.com/

4 mars 2008

Des News, enfin des news

Après des mois d'absence (et non d'inactivité) je reviens avec de toutes nouvelles infos !!!

La monture construite cet été va donc équiper le dobson 300, mais pour maintes raisons, le projet original a été modifié.
Au programme:

-La monture home made demande encore une couche de peinture et quelques menues modifications pour être parfaitement opérationelle, elle ne sera finalement pas motorisée tout de suite.

-J'ai fait l'acquisition d'une monture à secteur faite main, mécaniquement irréprochable, mais en pièce démontées, je suis donc entrain d'adapter la vis sans fin au cadre de la monture

test2

-l'électronique de commande des moteur: elle est sur les rails, quelques problèmes gênants à résoudre encore mais d'ici un mois tout devrait être bon :)

-Le meilleur pour la fin: réception de mon canon EOS 350D défiltré, première impressions extrêmement prometteuses, j'ai réglé la balance ddes blancs défectueuse inhérente au retrait du filtre anti-IR, ce qui me permet de faire des photos des jours sans nuance rouges désagréables.

Canon_350d_1

J'ai créé un deviantart pour l'occasion, ayant découvert toutes les possibilités et le plaisir de la photo de jour je me demande pourquoi s'en priver :)

Mystic_nature__by_Dolguldur

L'adresse: http://dolguldur.deviantart.com/

L'astrophoto devrait commencer dès que je rentre dans ma bien aimée campagne et si el temps me le permet (et sa promet !!!!)

4 octobre 2007

Diverses photos de l'ensemble provisoire

Quelques photos en vrac ;)

mountfleurint_ressant

26

img020

img017

4 octobre 2007

La fourche

L'une des pièces les plus importante de la monture,elle fait la liaison entre le télesope et l'axe horaire et c'est celle qui subit le plus de contraintes mécaniques, elle devra être réalisé avec beaucoup de soins.
Comme son nom l'indique, la fourche possède une forme de U, son dimensionnement évoqué dans l'introduction doit faire l'objet d'une étude préalable.

img013

-Lors de la réalisation.
Le parrallèlisme des bras doit être le plus rigoureux possible et la perpendicularité entre la base de la fourche et l'axe horaire sera au plus proche de la perfection.
Il faudra donc s'armer de règles, d'une équerre, d'un crayon très fin style porte-mine, et de beaucoup de patiente pour vérifier après chaque action sur le montage que toutes les pièces sont agencé correctement avant le vissage et le collage.

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De même, les flexions devront être bannies, tout en gardant à l'esprit que la fourche fera partie de la masse en mouvement.

Il faudra donc que son poid soit raisonnable pour, d'une part à ne pas avoir à investir dans une motorisation très puissante et d'autre part induire une élévation  trop importante du centre de gravité qui amplifierai l'impact des diverses vibrations.

Autant dire que la réalisation et le montage de la fourche dans l'ensemble n'est pas une mince affaire, sauf pour les plus expérimentés.

Pour la réalisation de la fourche, j'ai utilisé du contreplaqué de 12,18 et 24mm d'épaisseur pour certaines parties, des tiges filetées traversant la fourche dans sa largeur et son épaisseur aident beaucoup à assurer la rectitude de l'ensemble.
Le tube, comme je l'ai dit était constitué d'un pied de table, comportant une plaque en tôle qu'il m'a suffit de visser sur la fourche, ceci étant déjà une bonne aide pour perpendiculariser la fourche à l'axe horaire.

img014

Comme pour les autres pièces, j'ai utilisé un grand nombre d'équerres en métal, ici encore plus qu'ailleur pour être sur d'avoir un minimum de flexions, l'ensemble a aussi été collé et vissé.

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Le trou centrale sensé laisser passer l'axe de la monture a été foré à un diamètre supérieur à l'axe horaire (64mm pour un axe de 60mm) et une fois l'ensemble parralèlisé, je colmate l'espace restant avec une pate à base d'epoxy.

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